mercredi 17 février 2010

Du nouveau sur Cyber Shockwave !

Comme promis, voici quelques informations complémentaires sur le scénario et les éléments constitutifs de la simulation de cyberattaque effectuée hier à Washington.

Accueillis par le Mandarin Oriental Hotel du sud-ouest de Washington, dans une salle singeant les salles de crises de la Maison Blanche, les membres ont dû réagir à une crise d'envergure nationale.

En effet, les éléments du scénario proposé et publiés sont les suivants : Une application malicieuse est téléchargée par un très grand nombre d'utilisateurs. Sa popularité est très importante et le système de contrôle et de sécurité de la plate-forme ne repère pas le problème. De fil en aiguille (et là, le scénario perd un peu de crédibilité...), cette application finit par déclencher une panne d'électricité et des télécommunications sur la côte Est.

Comme nous le faisions remarquer hier, cette simulation était tout sauf opérationnelle notamment vis-à-vis des précédents exercices organisés par les autorités. Le scénario laisse un peu dubitatif mais on manque également d'éléments plus précis pour forger un jugement plus définitif.

Ensuite, les participants sont de très haut niveau : très haut-fonctionnaire, conseilleurs auprès de l'ex-président des USA...Ce qui explique les réactions : une analyse économique, la stratégique de communication médiatique, que dire et quoi faire par rapport aux citoyens du pays. C'est, en tout cas, ma compréhension des éléments qui ressortent de ces retours.

On pourrait juger hâtivement qu'un tel exercice est inutile. A mon humble avis, il n'en est rien. La gestion des crises et la communication sont des éléments déterminants dans la résolution des dites crises. Or, les détenteurs du pouvoir sont parfois maladroits et il a été largement démontré que les processus de prise de décision en période de forte tension sont bousculés (Cf. la crise des missiles de Cuba dont une analyse met en lumière les approches pseudo-rationnelles).

Par ailleurs, la communication joue un rôle essentiel et la plupart du temps, lesdits détenteurs du pouvoir sont habitués à conserver la maitrise des outils de communication vers le grand public (télévision, radio, internet). Or, là, précisément, le mode de communication est dégradé : il faut donc apprendre à réagir rapidement, avec souplesse et intelligemment. Une gageure !

Source : http://fcw.com/Articles/2010/02/16/Web-Cybershockwave.aspx?Page=1

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