Dans un précédent article, ce blog relatait la prise de décision par l'OTAN d'une nouvelle politique dédiée à la Cyber défense. Un nouveau communiqué de presse donne quelques informations supplémentaires.
Les travaux effectués au sein de l'organisation ont abouti à la création d'une nouvelle politique mais également d'un plan d'action permettant notamment d'implémenter cette politique. Le coeur de cette politique semble avoir un impact sur la sécurité collective mais pas forcément dans un sens strictement militaire puisqu'il s'agit aussi de prévention, de gestion des attaques et de capacité de récupération/reconstruction.
Au niveau de l'organisation, il semble s'agir essentiellement d'une ré-organisation alors que, au contraire, d'autres pays semblent avoir choisi la voie de la création d'entités supplémentaires. Le développement de la capacité de cyberdéfense semble être intégrée dans le processus de gestion des plans de l'OTAN.
On notera enfin la déclaration sans équivoque du secrétaire général de l'organsation : "It is no exaggeration to state that cyber attacks have become a new form of permanent, low-level warfare" ...Il faut en comprendre que les attaques informatiques sont devenus une forme d'attaque que l'on qualifie volontiers d'asymétrique en France.
Il est vrai que l'on trouve une satisfaction intellectuelle à cette classification et à cette approche car elle semble cohérente avec la pratique. Elle évacue également la question de l'identité de l'assaillant et sa nature (état, hacktiviste...). Toutefois, elle se limite également car elle ne parait pas envisager le déroulement d'opérations offensives actives de type Computer Network Operations dans le cadre de conflit pré-existant.
On pourra en lire une analyse complémentaire sur le blog ami Si-Vis.
Source :
http://www.nato.int/cps/en/natolive/news_75358.htm
Les travaux effectués au sein de l'organisation ont abouti à la création d'une nouvelle politique mais également d'un plan d'action permettant notamment d'implémenter cette politique. Le coeur de cette politique semble avoir un impact sur la sécurité collective mais pas forcément dans un sens strictement militaire puisqu'il s'agit aussi de prévention, de gestion des attaques et de capacité de récupération/reconstruction.
Au niveau de l'organisation, il semble s'agir essentiellement d'une ré-organisation alors que, au contraire, d'autres pays semblent avoir choisi la voie de la création d'entités supplémentaires. Le développement de la capacité de cyberdéfense semble être intégrée dans le processus de gestion des plans de l'OTAN.
On notera enfin la déclaration sans équivoque du secrétaire général de l'organsation : "It is no exaggeration to state that cyber attacks have become a new form of permanent, low-level warfare" ...Il faut en comprendre que les attaques informatiques sont devenus une forme d'attaque que l'on qualifie volontiers d'asymétrique en France.
Il est vrai que l'on trouve une satisfaction intellectuelle à cette classification et à cette approche car elle semble cohérente avec la pratique. Elle évacue également la question de l'identité de l'assaillant et sa nature (état, hacktiviste...). Toutefois, elle se limite également car elle ne parait pas envisager le déroulement d'opérations offensives actives de type Computer Network Operations dans le cadre de conflit pré-existant.
On pourra en lire une analyse complémentaire sur le blog ami Si-Vis.
Source :
http://www.nato.int/cps/en/natolive/news_75358.htm
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire