A défaut d'un message construit et d'une analyse à couper le souffle, quelques éléments qui me paraissent relever de la thématique des "signaux faibles" en matière de lutte informatique :
- L'Iran serait tout prête à lancer une "police du net" ou, du moins, une instance de contrôle des activités sur le web. On se souviendra en effet qu'en 2009, les outils du Net "social" parmi d'autres avaient contribué à rendre public les révoltes iraniennes suite à l'élection présidentielle ainsi qu'à les organiser.
Il est vrai qu'Internet tend à devenir de plus en plus présent et utilisé dans les mouvements sociaux contestataire d'une certaine envergure. On se souviendra ainsi des fameux "Apéros vins et saucissons" sur Facebook. Plus prés de nous, on retiendra l'utilisation forcenée de Twitter pendant la "Révolution de Jasmin" en Tunisie...
Source : http://www.boston.com/news/world/middleeast/articles/2011/01/23/iran_announces_launch_of_new_cyber_police_units/
=> William Lynn III, sous-secrétaire d'Etat à la défense, se déplace en Europe à nouveau, pour la 4ème fois en 2 mois. Un des objectifs de ses visites serait de discuter avec les dirigeants de l'OTAN et de l'UE d'une politique commune de "cybersécurité".
Ce blog s'est fait l'écho, à de nombreuses reprises, des différentes tentatives de négociation de tels traités entre différents partenaires. Il est également avéré que l'OTAN s'investit dans cette thématique comme en témoigne plusieurs actions (le CCD COE à Tallinn mais également, la participation à des conférences de sécurité...).
Toutefois, il reste à savoir quel forme pourrait prendre une politique ou une action commune en matière de cybercriminalité.
Source : http://www.govinfosecurity.com/articles.php?art_id=3291
=> Peut-être vous souvenez-vous des différentes lois ayant émaillé il y a quelque mois l'actualité ?
En quelques mots, ces différentes lois se proposent de protéger l'internet et les réseaux américains. Parmi les dispositifs marquants, celui du "kill switch" permettant théoriquement au Président Américain d'agir sur Internet, un privilège qui a affolé les analystes alors qu'il en dispose depuis...1934 comme je le signalais il y a quelques mois. Toutefois, rendons justice à la réalité : les textes ne mentionnent même pas les termes et se bornent à évoquer des possibilités de déconnexion de certains sites ou infrastructures.
Toutefois, ces lois ne cessent d'évoluer et le passage par les différentes chambres parlementaires américaines a ainsi durci les dispositions des lois en ajoutant, par exemple, le fait qu'une décision officielle de classer comme "vitale" une infrastructure ne puisse être contestée en justice. Les mêmes changements incluent d'office les infrastructures liées aux réseaux dans le domaines dits "critiques".
Parmi les changements, on trouve également les critères permettant au DHS de déterminer la criticité d'un système : de sévères impacts économiques en cas de perturbation, l'appartenance à "l'infrastructure nationale de l'information", l'usage de cette infrastructure nationale de télécommunications est essentiel au système.
Quoi qu'il en soit, la modification vers une forme plus "dure" des classifications et des obligations associées n'est pas sans inquiéter les organisations et les entreprises.
On pourrait également tenter une analyse sur les dépendances d'Internet et de nos réseaux à la bonne marche des systèmes d'informations et infrastructures américains pour évaluer les impacts d'une telle décision, analyse sur laquelle je ne me prononce pas en l'état !
Pour ceux qui seraient un peu perdus dans les textes de lois, la source ci-dessous contient un bon résumé de ces éléments.
Source :http://news.cnet.com/8301-31921_3-20029282-281.html
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Tiens cadeau : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-comment-facebook-a-resiste-aux-intrusions-du-regime-tunisien-32737.html
RépondreSupprimer:)
A la bourre dans tes RSS ;) !!
RépondreSupprimerQuoi qu'il en soit, merci à toi, je vais lire rapidement !