Actuellement, sous la pression d'un conflit ethnique, le Kirghizistan a subi récemment des attaques en déni de service dont la dimension a été suffisante pour provoquer de sérieux dommages sur la disponibilité de l'extension nationale, le .kg.
Le fameux "World Book" de la CIA nous apporte quelques informations et met en avant le fait que le pays est multi-ehtnique et qu'effectivement, il compte très peu d'internautes (moins d'un million à priori).
Cette information, sur laquelle on ne s'étendra pas, nous permet de porter les analyses suivantes :
=> Bien que de dimension réduite, l'infrastructure internet est désormais systématiquement visée lors des conflits de nature politique, stratégiques ou encore idéologique.
=> Encore une fois, il apparait qu'il est fort possible de causer des dommages sérieux à la capacités des autorités à communiquer (même si, encore une fois, l'infrastructure est modeste). Cette analyse se base sur des hypothèses contestables mais probables : par exemple, l'architecture et notamment l'isolation réseau peuvent être mal construites.
En revanche, développer une étude d'impact plus précises serait mal venue. On retiendra cependant qu'effectivement, même un conflit inter-ethnique, donc de nature plus circonscrite conduit à des attaques informatiques de type "hacktivisme" et porter, assez sévèrement, atteinte aux intérêts d'un pays.
Retenons aussi, en guise de conclusions, qu'il est plus que probable que des machines extérieures aient été infectées, ce qui met à nouveau sur le devant de la scène les botnets et donc, la cybercriminalité. Cependant, on ne fera aucune évaluation du nombre car on se souviendra que celui-ci avait été malmené à la suite des attaques informatiques en Estonie.
Source :
http://english.ruvr.ru/2010/06/17/10020320.html
vendredi 18 juin 2010
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