Edit : Quelques éléments de réponse de l'entité britannique détenant le pool d'adresses en questions. http://news.slashdot.org/story/12/09/19/1219216/uks-unallocated-ipv4-block-actually-in-use-not-for-sale
Malgré la fin annoncée des ressources en IPv4, les aléas des premiers choix de répartition continuent à produire des conséquences parfois amusantes.
Malgré la fin annoncée des ressources en IPv4, les aléas des premiers choix de répartition continuent à produire des conséquences parfois amusantes.
Ainsi, le RIPE-NCC, l'entité responsable de la gestion pour l'Europe de l'attribution des adresses (parmi d'autres responsabilités), a annoncé qu'il distribuait actuellement les derniers blocs d'IPv4 disponibles.
Pendant ce temps, un particulier découvrait en Grande-Bretagne que le "Department of Work and Pensions" disposait d'un bloc "/8" entier soit 16,9 millions d'adresses qui n'était pas utilisé.
Comme nous avons déjà pu l'évoquer, l'attribution d'un bloc d'IP ne dit rien quant à son utilisation effective. Les entités comme le RIPE assure, au niveau d'un continent, une gestion plutôt administrative, permettant de s'assurer que plusieurs entités ne s'attribuent pas les mêmes adresses.
Toutefois, cela ne signifie pas que les entités qui se sont vus attribuées les blocs les utilisent effectivement. Par ailleurs, l'histoire de l'IPv4 a connu un premier mouvement de distribution qui n'avait pas prévu un tel développement de l'internet : autrement dit, certains blocs ont été attribués parfois sans considération particulière. Et reconstituer des blocs cohérents d'une taille respectable est une tâche complexe !
En attendant, si l'IPv6 ne cesse de progresser (et la France est en bonne place !), le taux d'adoption n'est pas encore extraordinaire...Une question qui continuera longtemps à susciter des problèmes.
Source : dans le texte
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